• L’exil de l’âme

     

     

     

    L’exil de l’âme

    J’aime dormir, c’est vrai et avec allégresse
    J’accueille en mon lit la nuit avec finesse

     

    Le temps défile inexorablement
    Striant ma chevelure de fil d’argent


    Je souffre. Mais pourquoi vous dirais-je tout ?
    Je me donne le droit, de cache en mon âme


    Silencieuse, l’ombre veut l’âme et non l’étoile
    Toute cette douleur reste mienne, et non à vous.


    Combien de temps me reste-t-il à vivre ?
    Avant de rejoindre l’infini des esprits


    Dans le deuil de la nuit sans fin, se prolonge
    Le bruit des profondeurs de l’ombre.


    Dans le cri de la nuit, du mal, de la douleur
    Le corps inerte ne garde que le meilleur.


    Rien n’est plus effrayant que l’exil de l’âme.
    Obscurité hideuse, où l’ombre semble infâme


    De ces années vécues, et si mal réparties
    Il ne me reste que les visions de l’oubli


    Hélas ! Dans mon esprit comme en une prison
    Le doute en souriant tenaille ma raison.

    L’exil de l’âme

    Astres divins  

     

     

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