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Par Cynderella le 17 Juillet 2020 à 18:51
Tes mots…
Où sont-ils donc ces mots doux, que je n’ose plus lire ?
Ils me manquent pourtant, lorsque jaillit la nuit.
Je les sens me brûler, à travers mon délire,
Ils affaiblissent ma vie, évoluant au ralenti.
Dieu qu’il est facile, d’être douce et prodigue.
Malgré tout, la peur me fige, m’aspire et me fatigue.
Pourtant cette flamme m’attire, telle une eau limpide.
M’entraînant vers les ténèbres, afin d’aller mourir.
Toutefois, je n’ai qu’une envie, c’est encore de te lire.
Avant de disparaître, vers l’antre de l’oubli.
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Par Cynderella le 25 Janvier 2020 à 15:36
Le cœur lourd et fatigué
Le cœur lourd et fatigué,
Mon visage ne sourit plus.
Il est devenu imparfait,
Depuis, que je l’ai perdu !
Dans un délire, il s’est éteint
Solitaire au petit matin.
Je rumine mon chagrin,
Depuis ce maudit matin de juin.
Comment dépeindre ce calvaire,
Fin d’une vie, d’un être cher.
Comment faire comprendre,
Comme il me manque.
Comment continuer à vivre
Sans sa présence à mes côtés,
Sans ses mots doux, sans son sourire.
Ma vie il l’avait transformée,
En un vrai conte de fées.
Dans ce délire incontrôlé,
Je l’aime et ne peux l’oublier.
Il ne me reste que nos souvenirs,
Qui partage encore ma vie.
Je sais, je l’ai perdu à tout jamais.
Alors j’écris pour la dernière fois,
Afin de retrouver ses pas…
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Par Cynderella le 9 Janvier 2020 à 12:18
Bien que je ne puisse en réel voyager
C’est à travers mes pensées
Que la nature me dévoile,certains de ses secrets
Tant de richesse convoitée
Du grand chêne doré
Au cyprès coloré.
Je m’enivre sans retenue ;
De toutes leurs vertus.
En eux, je puise à l’infini
Cet amour de l’exil.
Oh terre des merveilles.
Dont l’éclat joyeux ;
Emplis mes oreilles
Éblouis mes yeux .
Du ciel qui sourit
Mon cœur se remplit.
Berçant ma vie
De rêves, indéfinis ..
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Par Cynderella le 15 Novembre 2019 à 16:14
Cancer...
Combien est-il difficile, de vivre chaque jour
En sachant que ceux que l’on aime souffrent
Être et rester impuissant devant cette détresse
Avoir le courage de cacher sa tristesse
Lorsqu’on est confronté à cette situation
Garder l’espoir d’une guérison
À leurs côtés, combattre sans relâche
Ce mal qui contre eux s’acharne
Ne laissant guère de répit
À celui qui combat pour sa vie
Cancer, infâme maladie
Tu ne laisses aucune accalmie
À la tempête qui envahit ces êtres
Qu’il soit adulte, adolescent, enfant
À ton gré, tu te délectes
Mais un jour, ils arriveront à te combattre
En fouillant au plus profond de tes entrailles
Ce jour-là, tu auras perdu
L’être humain t’aura vaincu
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Par Cynderella le 15 Novembre 2019 à 15:50
Écoute...
Ecoute la rumeur
De l'aube naissante
Qui chante sous le vent
Pour séduire une fleur
D’un pas rapide et grave
Un nuage matinal
Offre à l’horizon nouveau
Son rôle le plus beau
Entends-tu la pluie
Qui joue des claquettes
Elle pousse l'oiseau
Vers un nouvel abri
Sur un tapis de perles de rosée
J'écoute le merle chanter
Son refrain me fait réaliser
Qu'il faut vivre et aimer !
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Par Cynderella le 15 Novembre 2019 à 15:41
Le cri du cœur
Comment savoir se taire ?
Lorsque le mal vous transperce
Comment donner à son cœur
À nouveau, le gout du bonheur !
Alors, celui-ci devient pierre.
Où est donc passée cette eau claire
Celle qui jadis bouillonnait en mes veines !
À présent, seul, me submerge le gout du fiel
Envahissant mon cœur de mère.
Demain sera-t-il trop tard
Pour soulager ce mal ?
Celui qui me fut affligé
Depuis ces jours derniers.
Deviendrais-je capable ?
De contempler l’espace
Apercevoir une étoile
Briller au firmament le soir.
Puis-je vivre, sans broyer du noir
Si cette folie t’enlève à moi !
Comment vivre encore après cela
Si tu disparais loin de moi !
Toi, mon enfant, mon cœur
Toi qui m’as donné tant de bonheur
Mon cœur saigne ce soir
Et mon âme se vêtit de noir...
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Par Cynderella le 20 Septembre 2019 à 13:30
La missive ...
Ce matin, une surprise l’attendait
Un bouquet de roses rouges
Accompagnait un message
Dégageant un agréable effluve
Avec délicatesse, elle ouvrit la lettre
Observant avec émerveillement
La particularité du papier parfumé
Quelques lignes d’une belle plume
Trôner, écrit l’encre de Chine
D’une main frêle et fine
Elle se mit à parcourir la missive
Les premières lignes semblaient timides
Puis au fur et à mesure de la lecture
Son cœur se mit à battre la chamade
Cet homme rencontré un soir
À l’orée du vieux bois
Lui écrivait, des mots doux
Tout en lui donnant rendez-vous
Elle prit les roses contre son cœur.
S’imprégnant de leurs odeurs
D’une main tremblante
Elle reprit cette missive
Et but chaque mot
Qui en disait trop !
« Je vole votre cœur, juste avec une fleur
Un baiser passionné, j’y dépose délicatement
Pour dévoiler mes sentiments »
Ils raisonnaient si bien ses mots !
Disposés en un effluve débordant
Dévoilait-il des sentiments ?
Ses mots jetés aux quatre vents
Accomplie, elle gardera tout le mystère
De cette lettre utopique, et légère
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Par Cynderella le 3 Septembre 2019 à 18:39
L’homme cherche toujours la cause
Se disant, ce n’est pas grand-chose
D’où lui vient cette morne attitude
Ses grands moments de solitude
Celui-ci devrait apprendre à aimer
Au lieu de se déchirer
L’amour vit en chaque chose
Homme ; allons cueillir la rose.
En un pardon dit en prose
Une nuée de fleurs écloses
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