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Par Cynderella le 7 Juillet 2019 à 15:09
Se courbant gentiment
Dans un courant d’air frais
À la lisière d’un champ
Il use de son charme
Avec celle du blé
Dans ce bruit d’orage
D’un beau matin de mai
Le long de mon parcours
Sur le petit chemin
La plante du discours
Me tapisser la main
Soudain, le vent se calme
Retirant les nuages
Dans un coin de ciel bleu
Avec un son joyeux
L’oiseau descend du toit
Aux abords du ruisseau
Placé sur un roseau
Il étanche sa soif
Près de vieux pont de bois
Qui coule près de moi
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Par Cynderella le 7 Juillet 2019 à 14:37
Le soleil a disparu
Me laissant à l’affût
Pourtant je revis
Malgré les interdits
Mes doutes se dissipent
Me proposant un sursis
Mes écrits eux sont revenus
Au cœur de l’absolu
À nouveau, ma plume plonge
Aux abysses des ombres
Aux flots de mes écrits
L’obscurité s’évanouit
Dans l’enfer des jaloux
Je ne tombe plus à genoux.
Dans mon univers poétique
Mes journées s'embellissent
J'en oublie la douleur
Qui frappe mon corps, mon cœur
Mes plus belles proses
Vers eux s'envolent
Dans un rituel insolite
Seules elles s'animent
Enrichissant mon âme
De leurs célestes flammes
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Par Cynderella le 7 Juillet 2019 à 14:24
Au plus profond de moi, mon sang se glace
Peu à peu, la vie quitte mon âme
Une vie entière à t’aimer, puis à pleurer
Parfois, je te déteste pour le mal infligé
Que de temps requis pour comprendre
Où se recelaient tes sentiments
Ma passion mêlée dans cet enchevêtrement
J’ai fini par concevoir mon entêtement
Bien que je sache que l’amour existe vraiment
Avec toi, j’attends toujours le bon moment
D’un amour sournois jamais sincère
Engendré de colère, il se mute en enfer
Lorsque mon amour s’exile en détresse
Enfin, tu montres certaines de tes faiblesses
Tu sais bien que dans ce sombre décor
Mon amour pour toi reste le plus fort
Quelles règles établir pour ne plus sombrer
Quel style de vie employer pour te garder
Toi qui, par le passé, as su me convoiter
Par une attention tendrement désirée
Aujourd’hui, je perds toute raison
Ne maîtrisant plus certaines de mes émotions
Le cœur noyé entre fiel et passion
Pourrai-je supporter cette résolution
Tel un funambule qui marche sur un fil
Garder l’équilibre devient très difficile.
Attristée, retranchée et souffrante
Il ne me reste que ma plume pour briser le silence.
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Par Cynderella le 6 Juillet 2019 à 00:01
Ce soir, j’ai envie de crier
Je veux hurler au monde entier.
L'amour qui se consume en moi
Tout l'amour que j'ai pour toi.
Je veux des moments d'extase
Là, juste au creux de tes bras.
Ne plus sentir l'espace
Qui souvent m'éloigne de toi.
Entre toi et moi, plus d'intervalle
Mais un amour fort délicat.
Je ne veux que de la tendresse
Accompagnée de tes caresses.
Je veux partager ce feu
Qui me consume peu à peu.
Au plus profondeur de mon âme
Ce désir fou m’enflamme.
Avec toi, je veux faire l’amour
Dans l'ombre d'un désir un peu fou.
Dans tes bras, je veux me consumer
Ainsi en toute liberté.
Je veux vivre cette passion
Faite d'ivresse d'adoration.
Je veux t'aimer sans retenue
Même si je me sens perdue.
Je veux être à toi pour toujours
Toi, mon unique amour.
Près de toi, je veux m'endormir
Sans la crainte de te voir partir ...
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Par Cynderella le 5 Juillet 2019 à 23:53
Dans le silence d’une nuit nébuleuse
Je me fondais dans le décor d’antan.
Enjôlée dans le miroir immense
Au reflet d’une image cotonneuse
Séduite par ce dénouement palpitant
Je scrutais les secrets du temps.
Captive de son regard enjôleur
Je libérais mon cœur amoureux.
Au fond de mes yeux apaisés
Sous une caresse d’alizé
Je me laisse emporter
Vers un monde de volupté.
Dans le doux murmure des ondes
Seule dans la pénombre
J’écoutais le bruit de l’eau
Charme attrayant d’un ruisseau.
Sous le ciel enivré par l’espoir
Les nuages aux crêtes de dentelle
Me rappelle, avec ivresse,
L’épopée d’un amour d’un soir...
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Par Cynderella le 5 Juillet 2019 à 23:46
J’ai froid mon amour
Je veux vivre près de toi
Mon cœur devient bohème
Surtout lorsque j’ai de la peine
Je m’imagine entre mes bras
Pourtant je sais que je ne peux pas
Tu brilles de mille feux
Dans ce bal des envies.
Tu brilles dans mes yeux
Dans les rêves de mes nuits.
Mon étoile d’amour
Sans cesse, ton image me talonne.
Mon corps lui frissonne,
Je t’imagine dans mon lit.
Mes sourires te donnent des ailes
Tu oses t’approcher, de ta belle.
Pourtant tu aimerais savourer sans retenue
Ce Triangle d’or, ma petite vertu.
Tu m’imagines sous mes dentelles
Alors tu deviens fripon, et moi rebelle
J’aime t’imaginer à me donner du plaisir
Entre mes draps de satin gris
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Par Cynderella le 5 Juillet 2019 à 23:39
Lorsque le corps souffre, on perd nos moyens
On se laisse bercer par d’obscurs refrains.
La douleur exprime un état de dépendance
Las d’attendre, on aimerait mieux comprendre.
Cette douleur agite le corps, nous mettant au supplice
Ne plus dormir, ne plus parler, juste souffrir.
Seul l’espoir résiste, lorsque l’âme plonge
Sans effort, nous passons du délire au songe.
Durant cette longue agonie, on ne parle de rien
On quémande juste un peu d’harmonie, lequel ferait du bien.
Garder l’esprit vif même bercer d’abnégations
Conserver l’espoir reste la plus belle des prétentions.
Comme le poète, épris d’ombre et d’azur
L’esprit subsiste, s’irradiant d’air pur...
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Par Cynderella le 19 Juin 2019 à 15:47
Comment faire pour oublier
Les mots qui nous ont blessés
Comment faire pour ne pas abîmer
Ce que l’on appelle amitié
Ne pas commettre l’irréparable
Envers celui qui nous menace
Supporter avec indolence
Le cœur meurtri par la souffrance
À trop subir, on finit par ne plus comprendre
Comment a-t-on fait pour en arriver là
Après voir tout donné, amour, amitié, et sentiment
Ne plus trouver sa place, dans ce monde ingrat
Les sentiments ont disparu, le cœur saigne
Avons-nous le droit ; de causer de la peine ?
La solution, serait-ce de disparaître ?
Vers un monde même imaginaire
Partir vers l’infini,
Fuir le monde des mortels !
Chercher un paradis,
Même artificiel ?
Oublier toute cette arrogance
Passer dans ce tunnel, avec indifférence
S’endormir lentement, ne plus penser
Ne plus souffrir, juste sans aller…
Sans me retourner, dire !
Au revoir la vie…
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