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Par Cynderella le 8 Juin 2019 à 17:44
La vie
Lorsque l’on entrevoit sa vie
On en oublie nos rêveries
On sanglote, puis on rit
On souffre et l’on gémit
On brode la nostalgie.
Qui revêtit nos vies !
Aux creux de nos mémoires
On analyse le désarroi
D’une complainte soumise !
À la porte du paradis
On comprend alors que la vie,
Celle que l’on a choisie
Passe dans un soupir.
Relatant une vie que l’on n’a sut chérir
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Par Cynderella le 8 Juin 2019 à 17:41
L’ombre du passé
Dans l’ombre du passé
Vivre pour oublier
Nos moments d’aigreurs
Intensif ; moment de douleurs.
Durant des jours des mois
On demeure sans voix
Voulant tout délaisser
Passé, présent, et avenir
Tout repousser et s’enfuir
Ne plus voir l’aurore se lever
Ni l’aube, se coucher
Vouloir oublier son identité
Pour oublier son passé
Ne plus parler, juste dormir
Pour oublier nos supplices.
Ne plus oser se libérer
Des ombres du passé
Fermer les paupières
Garder nos mystères
Subsistant tel un fardeau
Menant droit au tombeau
Se laisser emporter par le vent
Par de hauts hurlements.
Mais, garder un petit coin d’avenir.
Pour ne pas se laisser mourir.
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Par Cynderella le 8 Juin 2019 à 17:37
La muse dans la tourmente
Hier, le diagnostic est tombé
Tel un couperet.
Des larmes de sang ont jailli
Emportant son beau sourire
Elle connaissait la vérité
Et refuser la réalité
Néanmoins, voilà aujourd’hui
Son ciel est devenu gris
Saura-t-elle détenir assez de courage
Pour traverser ce douloureux naufrage.
Surmonter cette souffrance physique
Telle une empreinte indélébile
Tourmentée, égarée et soumise
Elle doit peindre avec dignité
Les disgrâces physiques imposées.
Le temps reste la seule porte ouverte
En cette période printanière
Lui seul saura gommer son chagrin
Un peu plus chaque matin
Ne sachant comment faire
Pour changer son ordinaire
Son mari l’aide de son mieux
Chassant les larmes de ses yeux.
Sa plume saura-t-elle l'aider
Dans cette étape imposée?
Elle devrait y parvenir; cependant
La muse demeurera absente.
Durant un certain temps.
Juste le temps d’apprendre.
À réguler des pas incertains
Auprès des siens...
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Par Cynderella le 8 Juin 2019 à 17:33
Jour après jour
Chaque jour, il ne peut se lasser
Contemplant avec sérénité
Ce doux visage enveloppé
De beaux cheveux couleur de jais.
Jour après jour ...
Ceux-ci tombent sur ses fines épaules
Embellissant son émoi d'un écrin d'émeraude
Devant l’éclat de ce teint de porcelaine
Son cœur brise les chaines de la haine
Jour après jour ...
S’abreuver au contact de ses lèvres
Dans l’éclat de ses yeux de jade
Il se perd, et du monde s’éloigne
Nul besoin de soleil dans le ciel
Jour après jour ...
Elle sait lui donner cet amour né.
Depuis de longues années
Elle reste son oasis de paix
Refuge où il peut s’abandonner
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Par Cynderella le 8 Juin 2019 à 17:19
Il suffit
Parfois, il suffit d’une étincelle
Pour que renaisse cette ivresse
Cet espoir que l’on a condamné
Dans un délire inavoué
Certaines paroles dites avec sincérité
Engendre un délice, une félicité
On y prend gout et l'on se laisse envouter
Par cet instant magique, voir singulier
Alors, on ne veut plus lâcher ce fil conducteur
Qui engloutit nos chagrins et nos pleurs
Mais, lorsque l’on ouvre les yeux
On s’aperçoit que l’on est toujours malheureux.
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Par Cynderella le 8 Juin 2019 à 17:11
Je veux voir le bleu du ciel
Les jours passent inlassablement
Rendant mon calvaire épuisant
Je n’ose plus écrire certains mots
Ayant peur d’en dire trop
Celui-ci me nargue à sa façon
Jusqu’à en perdre la raison
Le chemin devient rare
Loin des soucis et des tracas.
Nous aimerions que tout s’arrête
Que tout le mal disparaisse!
Ne plus souffrir, juste dormir
Avec aux lèvres un beau sourire.
Même si l’on a du mal à l’apercevoir
On veut encore garder l’espoir.
Dans un recoin de la mémoire
Y fustiger nos idées noires.
Puis se dire enfin mon tour est arrivé
Moi aussi je veux rire et chanter
Je ne veux plus souffrir, mais vivre
Oui ! je veux sourire à la vie
Sans marcher, l’étape reste cruelle
Mais, je sais qu’au bout du tunnel.
Entre les nuages brille encore le soleil
Je veux encore voir le bleu du ciel...
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Par Cynderella le 8 Juin 2019 à 17:09
Elle aimerait
Les yeux fermés, elle se repose.
Les mots possédants portes close
De rimes folles, en simples écrits
Elle s’abandonne dans un cri
Elle aimerait...
N’ayant trouvé nulle volonté
D’oublier plume et encrier
Même si parfois, elle tint le bonheur
De voir certaines splendeurs
Elle aimerait...
Comme, contempler au travers, des nuages
Le reflet étincelant d’une étoile
Sonder, de son regard luisant
Le zénith au firmament
Elle aimerait...
De ses yeux couleur de la nuit
Aux reflets d’une lueur insolite.
Stigmate, apothéose du moment
Échos, d’une lune d’argent.
Elle aimerait...
Inopinément, la tête étourdit
Gracile, elle poursuit
D’infimes mots à écrire
Afin de récupérer le sourire.
Elle aimerait...
Absente depuis quelque temps
Cédant aux caprices du vent
Sa convoitise reste sa muse
Isolé sous un nuage de brume
Elle aimerait...
Bien qu’elle subsiste en solitaire ;
Elle l’écrira dans le sommaire
Dans un poème exécuté
Au gré du vent de ses pensées
Elle aimerait...
Délicate et fluette
Elle vous contera fleurette
La poétesse au cœur fragile
Vous, guidera dans son délire.
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Par Cynderella le 8 Juin 2019 à 17:07
Droit de vie ou de mort
Ceux qui sont dans la nuit ont raison lorsqu'ils s'expriment :
Rien n’existe ! Car c’est dans un rêve qu’ils le vivent.
Ils rêvent de toucher l’étoile au firmament
En sacrifiant la vie de bien des innocents
Droit de vie ou de mort ?
Ils l’approchent toujours, mais sans jamais l’atteindre,
Lui, l’être qu’on ne peut toucher, ternir, éteindre.
Rien n’existe à leurs yeux, seul dieu d’adoration
Qu’ils peignent en un flamboiement profond
Droit de vie ou de mort ?
Ne croyez surtout pas que vous ne serez point puni
Tout revient dans les limites, qui sont celles de l'infini
Cessez votre idéal dans vos circonférences
Entre les astres, le monde, nulle apparence.
Droit de vie ou de mort ?
Je ne vois pas pourquoi je ne vous dirais point
Ce qu’à d’autres j’ai dit, sans vider mon venin
Eh bien, démasquez-vous! C’est vrai, votre âme est noire ;
Sortez de ce cercle, nommé forme oratoire.
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