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L’ombre du passé
Dans l’ombre du passé
Vivre pour oublier
Nos moments d’aigreurs
Intensif ; moment de douleurs.
Durant des jours des mois
On demeure sans voix
Voulant tout délaisser
Passé, présent, et avenir
Tout repousser et s’enfuir
Ne plus voir l’aurore se lever
Ni l’aube, se coucher
Vouloir oublier son identité
Pour oublier son passé
Ne plus parler, juste dormir
Pour oublier nos supplices.
Ne plus oser se libérer
Des ombres du passé
Fermer les paupières
Garder nos mystères
Subsistant tel un fardeau
Menant droit au tombeau
Se laisser emporter par le vent
Par de hauts hurlements.
Mais, garder un petit coin d’avenir.
Pour ne pas se laisser mourir.
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L’exil de l’âme
J’aime dormir, c’est vrai et avec allégresse
J’accueille en mon lit la nuit avec finesseLe temps défile inexorablement
Striant ma chevelure de fil d’argent
Je souffre. Mais pourquoi vous dirais-je tout ?
Je me donne le droit, de cache en mon âme
Silencieuse, l’ombre veut l’âme et non l’étoile
Toute cette douleur reste mienne, et non à vous.
Combien de temps me reste-t-il à vivre ?
Avant de rejoindre l’infini des esprits
Dans le deuil de la nuit sans fin, se prolonge
Le bruit des profondeurs de l’ombre.
Dans le cri de la nuit, du mal, de la douleur
Le corps inerte ne garde que le meilleur.
Rien n’est plus effrayant que l’exil de l’âme.
Obscurité hideuse, où l’ombre semble infâme
De ces années vécues, et si mal réparties
Il ne me reste que les visions de l’oubli
Hélas ! Dans mon esprit comme en une prison
Le doute en souriant tenaille ma raison.
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Comment faire
Lorsque l’envie de vivre nous fuitLorsque les larmes remplacent les rires
Où ? Trouver le courage de survivre.
Dans ce grand navire qui chavire
Durant des journées entières
On ressasse nos misères
L’argent reste un problème
Il nous suffoque à sa manière
Il faut avoir un cœur de pierre
Dans ce monde qui exaspère
Une patience plus qu’ordinaire
Si l’on veut qu’elle soit salutaire
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Le temps…
Cela fait bien longtemps
Que je n’ai plus écrit !
Était-ce par manque de temps ?
Ou bien n’en ai-je plus envie ?
C’est d’une main tremblante
Devant une page blanche
Un air un peu boudeur
Je constate avec frayeur
L’image insolite et sans voix
Celle de mon miroir.
Une peau, bien moins lisse
Envahie de grosses rides
Un teint un peu blafard
Sans maquillage ni fard
Une chevelure gris argent
Parsemé de fils blancs
Le temps parcourt son chemin
En me donnant la main
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L’océan
L’océan lui souffle, quelques rimes en un mot
Souvent traversée par d’infinis sanglots.
Les éclairs sont des cris, que la foudre lui envoie
Dès qu’elle cherche en vain un peu d’espoir.
Elle capte l’azur, d’une douceur de femme
Son cœur le sait aussi bien que son âme.
Oublier ses souffrances, voir un seul instant,
Elle ne peut y songer, cela reste évident
Elle ressasse en un mot ce dont elle a souffert
Et dois faire peu de cas de tout ce bleu superbe.
De cette grâce où l’ombre en clarté se dissout,
En un vaste sourire, s'épanouissant sur tout...
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L’homme
L’homme devient hors la loi
Lorsqu'il bafoue les droits
Gâchant son propre avenir
En négligeant sa survie
Ne pensant qu’à combattre
Pour des idées insondables
Au nom d’une religion
Il se gave de conditions
Obtiendra-t-il ce qu’il attend
Entre vagues et tourments
Un jour viendra,
Ou l’homme regrettera
Les combats futiles et ingrats
Trop tard, il se souviendra !
Que le bonheur
Ne rime pas avec horreur.
Les lois nécessitent un respect
Afin de vivre dans le calme et la sérénité
Des choix s’imposent à leurs yeux
Pour vivre pauvre, mais heureux.
Tout reste donc encore possible
Seule condition restée paisible !
Afin que la vie devienne plus riche
Éclatante d’amour et de délices
Seulement voilà, l’homme reste obstiné
Et devient tel une rose fanée
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