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Je
Je chasse à contresens, avec aberration
Ces larmes de fond devenues ; imperfection
Je caresse ta joue de larmes de tendresse,
J’inonde tes yeux de pleurs en détresses ;
Je suis la perle, en notes d’émotions
Devenu le torrent, en vagues déceptions
Je puise ce nectar, au cœur de l’illusion
En brumes, je voile chaque frustration.
En gouttelettes, j’exprime mes sensations
Divines caresses, monde d’adoration
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Elle n’écrira plus de mots doux
Ils l’entraînent n’importe où !
Elle garde en elle les souvenirs
Stigmate d’une période exquise
Elle, qui rêvait de belle histoire
Elle vient, de s’apercevoir
Que ses écrits enchantés
Rester éphémère, en réalité
Afin que sa vie soit moins accablée
De sa plume, elle narrait
Des mots d’amour un peu fou
Qui s’évanouissait en retour.
Puis un jour, elle comprit
L’amour fictif s’était enfui.
De termes faciles à écrire
Elle en garde d’amers souvenirs
La vie ne peut être imaginée
Comme un miroir enchanté
Sachez qu’en réalité
L’amour; reste dur à trouver !
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Bien des années se sont écoulées
Pour comprendre qu’en réalité
La vie reste un grand miroir
Où l’on y découvre du noir !
Tout en fouillant dans son cœur
Elle vit une petite lueur
C’était l’étoile du bonheur
Celle qui atténua ses pleurs.
Observant de loin le soleil
Elle puise en lui la chaleur
Celle qui réchauffe son cœur
Afin d’y découvrir l’essentiel
Vivre d’un amour éternel...
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Dire au revoir à ma peine,
En ne pourchassant que de la joie,
Me délivrer de mes chaines,
Qui me blessent encore parfois !
Dire adieu à mes souffrances,
Pour oublier tous mes malheurs,
Vivre dans la véhémence,
Pour ne vivre que de splendeur.
Rejeter le faux du vrai,
Ne garder que la beauté,
Dissiper l’obscurité,
Qui m’obstrue la clarté.
Ne préserver que la finesse,
D’un lendemain aléatoire,
Ne plus entretenir les faiblesses,
Qui brisent mon cœur tant de fois !
Abandonner la nuit à ses mystères
Oublier toutes ses chimères,
N’attendre rien d’autrui,
En laissant passer la nuit.
Je veux vivre ma passion
Avec amour et clarté
Je veux vivre et partager
Ce désir sans aversion !
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Mes mots !
L’écriture reste avant toute chose
Un produit de mon imagination
Même si celle-ci reste une méthode
Un moyen sûr d’évasion
Avec eux, je réalise mes proses
Que je protège avec attention
Bien souvent, à eux je m’impose
Avec force et distinction
J’écris sans la moindre clause
Ces phrases, sortant de mes entrailles
Défiant ainsi bien des murailles
En un clapotis de maux
De strophes, je parsème mes pages
Subsistante muette à l’écho
Seulement, voilà, j’ai l’avantage !
Lesquelles incarnent seulement mes mots
Des mots écrits avec force et rage
Dans un abysse de maux
Tout devient beau et sage
Devant ce futur tableau
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Oui, fatigué, je suis !
Harassée de cette vie !
Faite de contrariétés, de soucis
De déceptions en tous genres
Dans un monde dénué de sens.
La société devient destructrice
Elle ne pense qu’à l’argent facile.
Usurpant le petit employé
Au nom d’une certaine vacuité.
Liberté, égalité, fraternité sont des mots fragiles
Effigie de personnes irascibles.
La vie subsiste monotone
Et beaucoup d’entre nous frissonnent.
Devant ce manque d’éloquence
Tout devient qu’indifférence.
Le monde perd la raison
Entre litige et suspicion.
Parfois, la colère m’égare
Dans cette société hilare.
Plus de communication
Seule addiction, la rébellion !
Ceci afin d’acquérir plus de profit
Au détriment de qui ?
Le respect n’existe plus
Au fil des ans, tout a disparu.
Où est donc passée l’éducation ?
Celle employée avec distinction !
Aujourd’hui, par manque d’éducation
Tout part en dérision.
À qui revient la faute de cette mascarade ?
Celle de ne plus vouloir se battre !
La faute vient au gouvernement présent
Il se perd dans un verbiage persistant.
Cherchant des solutions à nos dépens
Ceux-ci riment avec le mot « Argent »
Mélange de termes fades et fatals
Qui nous enlise et nous accable ?
Abandonnez donc vos équivoques
Représentés par de simples trocs.
Qui nous entraîne obstinément
Vers un sombre dénouement...
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Même...
Même si la route est longue
Si parfois je doute et je tombe
Tous les écrits sur mon passé
Virevoltent sur les pages abîmées
De ma vie jalonnée d'obstacles
Je refuse de réitérer, alors j'efface!
Je veux laisser mes pas me guider
Vers des horizons inexplorés
Vers une lumière plus belle
Je veux abandonner la nacelle.
Vivre d'amour et de joie
Et oublier tous mes tracas
Ceux qui ont jonché ma vie
La rendant moins belle qu'aujourd'hui...
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Ne dit-on pas que le silence est d’or ?
Aussi ne soyez pas étonnés si de moi rien ne sort
Je garde un œil ouvert vers cet univers
Bien que mon âme s’envole ailleurs, pas de mystère
Je préfère la liberté d’expression en silence
Que celle évacuée avec médisance
D’un tempérament assez fragile
Je garde en moi certaines phrases tactiles
Et bien que cela ne plaise pas à certains
Je ne puis toujours dissimuler mon venin
Ce soir, je dois vider mon esprit
Afin de passer une bonne nuit
Enfin, le croire je voudrais !
Même si cela me semble risqué
Mais ne dit-on pas que celui qui ne tente rien n’a rien ?
Alors comme je ne suis pas devin
Je vais laisser ma plume écrire
Ce qu’elle jugera crédible
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